Je m’appelle Vanessa Cisterna. Je suis guérisseuse, magnétiseuse, clairvoyante, canal et artiste.
Et je viens d’un pays lointain dans lequel règne la montagne
La vie sur Terre a commencé pour moi dans une famille d’enseignants. Je suis née au Chili en 1985 dans une famille multiculturelle et avec deux parents professeurs. C’était encore la période de dictature dans mon pays et la parole libre était censurée. J’avais de l’épilepsie et j’ai pris un traitement pour cela jusqu’à mes cinq ans. Ce qui a encouragé d’autant plus ma famille à me soigner avec des plantes pour tout ce qui s’agissait de maladies bénignes : rhumes, mal de gorge, etc. Mon évolution a donc été marquée par l’enseignement qu’il était bon pour le corps d’éviter de le surcharger d’éléments chimiques.
J’ai grandi entre la ville et la campagne, entre la montagne et la mer. J’ai passé mes vacances d’enfance au Chili à voyager en parcourant les altitudes de la Cordillère des Andes.
À 2000/3000 m d’altitude j’ai pu être au contact du principal peuple autochtone du pays nommé « Mapuche » qui a comme chaman une femme qu’on appelle « Machi ». Cette expérience m’a fait porter un regard ouvert quant à l’existence d’un mode de vie plus proche de la nature, et avec des croyances et des pratiques faisant appel au « magique et au sacré ».
Mes perceptions extrasensorielles ont commencé quand j’étais enfant
Je voyais déjà des entités que j’appelais « des ombres », quand j’étais un enfant en bas âge. Et ça me faisait peur. Je pouvais également ressentir de façon sensorielle les ambiances et les lieux. Et faire des rêves prémonitoires.
En grandissant je n’ai pas cessé d’avoir toutes ces perceptions. Au contraire, elles se sont développées encore plus.
À l’école primaire, je ressentais le besoin de faire des rituels avec des bougies par exemple ; et de porter des objets auxquels j’attribuais des pouvoirs de protection : comme des bracelets ou des colliers.
Je croyais à toutes les superstitions légendaires présentes dans l’histoire culturelle du Chili, et j’essayais de les pratiquer dès que je le pouvais.
J’avais une vision plutôt positive des sorcières. Je les voyais comme des magiciennes pouvant fabriquer des potions miraculeuses et mystérieuses.
Avec le recul je pense que d’une certaine façon je me retrouvais dans cet univers fantastique. Car il n’était pas si loin de ma réalité perceptive.
Mon parcours professionnel a été marqué par un élan très fort pour apporter mon aide aux autres
J’ai passé plus de quinze ans à exercer des métiers dans lesquels je m’occupais des personnes ayant besoin d’assistance dans le quotidien. En commençant par tenir compagnie aux personnes âgées à l’âge de 17 ans, et en travaillant pour des associations d’aide à domicile plus tard.
Avec cette vocation innée pour aider mon prochain, j’ai continué à m’orienter vers des métiers dans lesquels je pouvais me rendre utile et donner de ma personne. Et j’ai travaillé avec des personnes en situation de handicap lourd.
J’ai également travaillé avec des enfants dans l’animation et je me plaisais à proposer des ateliers d’expression artistique. L’objectif était de permettre aux enfants d’exprimer leur personnalité et de s’affirmer dans leur individualité.
L’Art a toujours représenté pour moi un lieu sacré pour exprimer sa part de liberté intérieure
C’est pourquoi la pratique du dessin d’abord, et ensuite de la peinture ont été mon point de ressource. Et sont devenus mon refuge salvateur, mon bol d’oxygène vital.
À chaque fois que j’ai voulu arrêter de m’exprimer par ces biais, je suis devenue comme une fleur fanée. Je me suis sentie comme un être dé-vivant et dévitalisé. Alors j’ai fini par me rendre à l’évidence que j’ai besoin de ces outils pour me porter en bonne santé, et pour rester en-vie et me sentir nourrie profondément.
Je pense que rien ne sert de lutter contre soi-même. Surtout lorsque vous sentez quelque chose qui vit en vous, et que cette chose est viscérale.
Dans la réalisation de mes dessins j’ai toujours aimé dessiner « des choses qui n’existent pas ». Qui sont composées de figures géométriques étranges et de personnages sortis de nulle part ; ou venus d’ailleurs ?
Avant j’avais du mal à comprendre que la démarche intellectuelle de l’imagination impliquait le fait de partir d’une information connue de façon consciente pour ensuite le déformer et le décontextualiser.
Je précise que mon intention ici n’est pas de faire un exposé philosophique. Simplement de partager cette réflexion qui m’a permis de prendre conscience de mon processus personnel de création visuelle.
La vérité c’est que depuis jeune je canalisais. C’est-à-dire que je recevais par voie énergétique et par voie télépathie spirituelle des informations visuelles. Je voyais alors toutes ces choses « qui étaient dans ma tête » et qui donnaient un style psychédélique à mes expressions « dessinatresques ».
J’ai vraiment découvert la spiritualité en 2012, année significative pour beaucoup de gens
Avant cette date j’avais entendu parler de certains courants spirituels religieux. Mais l’adhésion à un dogme ne m’attirait pas. Et je n’aimais pas l’idée de devoir suivre et respecter des règles dictées par des textes.
En revanche j’ai adhéré à la découverte d’autres personnes qui avaient aussi des perceptions extrasensorielles du monde. Pour qui les sorcières étaient aussi bien vues. Et qui parlaient d’énergies et de nature.
C’est pourquoi découvrir la spiritualité a été pour moi comme la révélation d’une évidence. Comme une vérité indéniable qui avait toujours existé au fond de moi. Comme le dévoilement d’un ressenti du monde pour lequel je n’avais pas trouvé de mots. Et que je n’avais donc pas pu lui donner une forme consciente.
J’ai ouvert mon univers intérieur à la spiritualité et j’ai trouvé ma place dans la société.
J’ai continué mon chemin et je me suis trouvé
Je me suis alignée avec mon chemin à l’âge de 34 ans. Que ce soit sur le plan identitaire, personnel et professionnel.
Après avoir passé plusieurs années à chercher des réponses. J’étais à la recherche de qui j’étais, du pourquoi j’étais dans ce monde. Et surtout du comment je pouvais être utile en faisant appel à toutes mes particularités.
En août 2019, suite à un enchaînement d’événements relationnels et de travail j’ai eu un véritable déclic. J’ai littéralement entendu un bruit de « clac » qui a réuni verticalement tout mon corps en une seule unité.
J’ai pris conscience de la puissance et de l’importance de mes capacités de magnétisme. Et j’ai décidé de devenir énergéticienne. Alors ma vie a pris profondément du sens. Et je peux dire que depuis ce jour-là je me sens physiquement et intérieurement en alignement avec moi-même et avec mon destin.
Aujourd’hui je vis avec l’univers invisible des énergies. Et elles sont devenues mon mode de vie : elles ont imprégné mon quotidien, et je peux dire que ça me va bien.
Alors j’invite chacun à trouver ce qui le fait vibrer profondément et qui le rend unique.